Sur le principe il n’y a pas de risque à avoir des relations sexuelles lorsque l’on est atteint d’un cancer. Pourtant les couples confrontées à la maladie voient leur sexualité se détériorer.
Des adaptations ou précautions sont toutefois parfois nécessaires voire indispensables.
Une sexualité perturbée pour la.le malade
En effet, les patients voient leur sexualité se modifier notamment en raison de :
-la fatigue et les douleurs engendrées par la maladie
– les effets indésirables des différents traitements : difficultés érectiles, absence d’éjaculation, baisse du désir sexuel, sécheresse vaginale.
Il est essentiel d’en parler avec un médecin, car des solutions existent qui permettent de remédier à certains changements temporaires ou irréversibles
– des conséquences psychologiques qui entraînent une baisse de l’estime de soi, un rejet de son corps, une difficulté à se sentir désirable et donc désiré.e.
Et du côté du ou de la partenaire ?
Du côté du ou de la partenaire de la personne malade, il arrive fréquemment d’observer une baisse de désir. En effet, voir la personne que l’on aime affaiblie, inquiète, s’inquiéter soi-même par rapport à la maladie, peut éloigner progressivement de l’autre.
Imaginer une nouvelle sexualité
Il est alors important de continuer à parler, à échanger des gestes tendres l’un envers l’autre, de continuer à témoigner son amour pour l’autre. Mais aussi partager des massages, ses fantasmes, ses désirs.
Discuter de ses difficultés et de ses ressentis permet d’éviter de s’éloigner. Mieux vaut dire à l’autre son absence de désir, sa frustration de ne pas avoir une sexualité satisfaisante.
En parler peut aussi permettre à l’autre de ne pas se sentir exclu.e, rejeté.e ou incompris.e.
La thérapie de couple peut s’avérer être un outil efficace pour aider les couples à surmonter les difficultés liées au cancer. Apprendre à communiquer ses ressentis et émotions pour une meilleure communication, accompagner les changements pour imaginer une nouvelle sexualité.